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difficultés
qui sont
fondées dans la condition des sources
contes et légendes comme sources légitimes le changement des modes de l'existence
Mais ... lisez également:
ARTOS et CELIOS
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Les difficultés qui se présentent à toute interprétation des fragments de la mythologie celtique ne sont pas fondées uniquement et même pas essentiellement dans la condition peu favorable des sources. Celles-ci sont défectueuses, incohérentes, elles sont dans aucun cas originales et toujours corrompues, toujours adaptées et déformées par des intentions soit des Romains soit du christianisme. A peu près rien de la doctrine des druides nous a été transmis directement, rien de leurs chants et de leurs contes. Ça ne s'explique pas seulement par la destruction du druidisme britannique après la défaite de leur centre à Mona (Anglesey) ni par le déclin générale et totale du druidisme, mais plutôt parce que ces traditions sont corrompues d'un degré à ne plus être reconnaissables. Celui qui lit le Mabinogion, les Welsh Triads (R. Bromwich, 1978) et ce peu qui nous est parvenu d'autres récits, y trouve des vestiges de la doctrine des druides en forme de contes mythologiques. Certains des chevaliers de la Table Ronde du Roi Arthur disposent de facultés magiques ou sont de conseillers sages. Les transfigurations de Gwydion, d'Arianrod et d'autres personnages trouvent leurs parallèles dans les événements magiques rapportés des druides irlandais. Les noms d'Arthur et de Math indiquent une importance sacrée de l'ours, etc. Néanmoins, les adaptations de textes, derrières lesquels il faut chercher la mythologie des celtes, ne constituent pas le problème central.
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